Au mois de mai, la Corée du Sud comptait 238 000 jeunes de 15 à 29 ans qui ne travaillent pas depuis plus de trois ans après avoir terminé ou interrompu leurs études, tous cycles confondus. C’est ce qu’on a appris aujourd’hui d’une analyse menée par l’Institut national des statistiques (Kostat).
Chose surprenante : 34 % d’entre eux, soit environ 82 000 individus, sont en situation de NEET. C’est-à-dire qu’ils ne recherchent pas de travail, ni études, ni formation pour se contenter de rester à la maison. Jamais le chiffre n’a été aussi élevé depuis 2022.
Autre constat : de plus en plus nombreux aussi sont ces jeunes qui renoncent à rechercher une activité professionnelle. En cause, s’ils veulent travailler, ils ne parviennent pas à trouver un emploi qui correspond à leurs conditions voulues. Un peu plus de 120 000 personnes en moyenne ont ainsi été recensées par mois entre janvier et mai. C’est une hausse de quelque 10 000 par rapport à la même période de l’an dernier.