Yoon Suk Yeol a dirigé aujourd’hui le conseil hebdomadaire des ministres. Le premier après sa visite officielle en République tchèque la semaine dernière. Naturellement, il a été largement consacré à ce déplacement.
Le président de la République a alors déclaré que Séoul et Prague créeraient désormais une « alliance de l’énergie atomique ». Et ce, en travaillant ensemble pour tous les cycles de l’écosystème des centrales nucléaires, allant de leur construction à la formation de la main-d’œuvre. Sans parler de leur exploitation et de la recherche et développement.
Le chef de l’Etat a en même temps affirmé que son voyage avait permis aux deux pays de promettre l’établissement d’un système de coopération globale et à long terme en la matière, et d’étendre aussi le champ de leur collaboration à divers autres domaines. Il pourra s’agir entre autres de la recherche et développement des industries de pointe et des réseaux ferroviaires à grande vitesse.
Le dirigeant en a profité pour réfuter l’affirmation de l’opposition, selon laquelle le groupe sud-coréen KHNP a été choisi comme fournisseur privilégié de deux réacteurs dans le pays d’Europe centrale grâce à un coût bien plus faible que celui proposé par ses concurrents. Le président Yoon a dénoncé une allégation fort déplorable.
Le locataire du Bureau de Yongsan est aussi revenu sur la récente proposition du premier secrétaire général de Moon Jae-in, son prédécesseur. Dans sa prise de parole, le 19 septembre, jour anniversaire de la déclaration conjointe adoptée par Moon et Kim Jong-un à Pyongyang en 2018, Im Jong-seok a proposé de mettre de côté les discussions « irréalistes » sur la réunification de la péninsule pour rester deux Etats distincts. Une suggestion qui ressemble à celle de la Corée du Nord, selon le président Yoon.
Ce dernier l’a d’emblée qualifiée, sans détour, de contraire à la Constitution sud-coréenne, dont l’article 3 définit la péninsule entière et ses îles comme le territoire sud-coréen.