L'Assemblée nationale a adopté, hier, ce qu'on appelle les « trois lois de soutien à la parentalité ». Il s’agit de la loi sur l'égalité des sexes en matière d'emploi, la loi sur l'assurance emploi et celle sur les normes du travail. Elles entreront en vigueur quatre mois après leur promulgation, soit à la mi-février 2025 au plus tôt.
Ainsi, le congé parental sera prolongé d’un an à un an et demi pour chaque parent. Et le congé de paternité sera élargi de diz à 20 jours. De plus, l'âge des enfants pour bénéficier de la réduction du temps de travail parental sera augmenté de huit à 12 ans. La durée minimale de son utilisation sera réduite, quant à elle, à un mois.
Lors de la même séance du Parlement, le projet de loi sur la prévention des retards de salaire a également été adopté. Il permettra aux travailleurs lésés par les retards répétés de demander une indemnisation devant le tribunal. Cette dernière pourra aller jusqu'à trois fois le montant des salaires dus. De surcroît, les intérêts de retard de 20 % sur les salaires impayés, qui ne s'appliquaient jusqu'à présent qu'aux travailleurs ayant quitté leur emploi, seront également étendus à ceux en poste.
La Fédération nationale des syndicats coréens (FKTU) a immédiatement réagi à cette décision, la qualifiant de progrès législatif significatif. Avant d’ajouter qu'il restait des questions à résoudre, notamment l'abrogation complète de la clause d’infraction de non-poursuite et l'extension du délai de prescription des créances salariales.