Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré que la Corée du Sud, autrefois bénéficiaire de l'aide de l'Organisation des Nations unies, agira désormais en tant que défenseur du système multilatéral comme cette dernière.
Dans un discours prononcé à la tribune de la 79e Assemblée générale de l'Onu, vendredi à New York, Cho Tae-yul a affirmé que son pays est conscient de sa dette envers le système multilatéral et de sa capacité de développement en tant que défenseur de ce dernier. Il a ensuite assuré que la Corée du Sud cherche à devenir un « Etat pivot mondial ». Avant d'exprimer la volonté de sa nation de contribuer à une paix durable en tant que facilitateur, de jouer un rôle de soutien pour un développement durable et des actions contre le changement climatique et enfin d'agir comme un initiateur de nouvelles normes et gouvernances. Et tout cela pour un rétablissement du multilatéralisme.
Le chef de la diplomatie sud-coréenne a en outre critiqué le commerce d'armes entre la Corée du Nord et la Russie qui constitue une violation aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans la foulée, il a affirmé que le programme de développement nucléaire et la répression des droits humains de Pyongyang sont les « deux faces d'une même médaille », ajoutant que le régime bafoue les droits fondamentaux de ses citoyens et détourne des ressources pour développer des armes de destruction massive au lieu de nourrir sa population affamée.
Enfin, le ministre Cho a appelé la communauté internationale à soutenir la « Doctrine du 15 août pour la réunification », proposée par le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, précisant que celle-ci montre la vision d'une péninsule coréenne unifiée, libre, pacifique et prospère.