Le ministre des Affaires étrangères a répondu hier à plusieurs questions de députés dans le cadre de l’audit parlementaire des actions du gouvernement. L’une d’entre elles concerne les négociations sur les frais que la Corée du Sud doit prendre en charge entre 2026 et 2030 pour la présence de soldats américains sur son territoire.
Interrogé alors sur la raison pour laquelle les deux alliés ont conclu ces discussions cette fois beaucoup plus tôt que d'habitude, Cho Tae-yul a annoncé sans détour que c’était pour dissiper l’incertitude pouvant découler des résultats de la présidentielle américaine du mois prochain.
Le ministre a précisé qu’en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ces pourparlers pourraient être dans l’impasse plusieurs mois, voire plusieurs années. Et d’ajouter que c’est pourquoi l’administration de Yoon Suk Yeol jugeait souhaitable de boucler les négociations rapidement à un niveau raisonnable à ce stade. Et ce, afin de s’assurer aussi la stabilité juridique.
Le pays du Matin clair et les Etats-Unis sont parvenus à s’entendre vendredi dernier, sur le montant, cinq mois après le lancement de leurs nouvelles discussions.
L’accord prévoit une revalorisation de 8,3 % en 2026 par rapport à l’année précédente et l’indexation sur l’inflation annuelle pendant les quatre années suivantes.