Séoul n’a pas tardé à réagir à l’amendement possible de la Constitution nord-coréenne, qui qualifie désormais la Corée du Sud d’Etat hostile.
Le ministère de la Réunification a dénoncé « un acte anti-réunification et antinational ». Avant d’ajouter que malgré tout, le gouvernement continuera à répondre fermement à toute provocation de Pyongyang et poursuivra ses efforts pour réaliser une réunification pacifique de la péninsule, en se basant sur l’ordre de la démocratie libérale.
Un de ses responsables a indiqué, lors d’un échange avec des journalistes, qu’il restait à attendre de voir comment ont été révisées les dispositions relatives à la frontière et au territoire.
Selon l’officiel, il n’est pas certain non plus que le régime de Kim Jong-un ait modifié la loi fondamentale lors de la dernière session de son Parlement, tenue les 7 et 8 octobre, ou encore qu'il l’ait fait plus tard.