Lee Jae-myung, le patron du Minjoo, a déclaré ce matin, lors de la réunion de la direction du parti, que l'État de droit en Corée du Sud est mort la veille, mentionnant la décision du Parquet de ne pas inculper la Première dame Kim Keon-hee dans le cadre de l'affaire de manipulation boursière de Deutsch Motors. La première force de l'opposition prévoit de lancer une procédure de destitution contre le procureur général, Shim Woo-jung.
Du côté du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, le député Park Jeong-hun a déposé hier un projet de loi visant à lutter contre la distorsion des sondages d'opinion. Cela est en lien avec l'affaire de Myung Tae-gyun, soupçonné d’être au cœur de la manipulation des enquêtes lors des élections présidentielles de 2021. Le PPP a déclaré qu'il demanderait une investigation sur cette personne en cas de découverte d'irrégularités relatives à son parti.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale poursuit aujourd'hui les audits dans 11 commissions permanentes. Le bras de fer s'annonce musclé dans la commission législative et judiciaire, concernant l'innocence de l'épouse du président, ainsi que les soupçons pesant sur Lee Jae-myung dans l'affaire de corruption liée au projet immobilier de Daejangdong.