Comme annoncé, le président de la République a reçu, hier, le patron du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation dont il est issu. Au cours de cette rencontre très médiatisée, Han Dong-hoon a fait valoir à Yoon Suk Yeol ses trois revendications concernant la première dame.
Plus précisément, il a demandé de remplacer les très proches collaborateurs de Kim Keon-hee au Bureau présidentiel de Yongsan, d’arrêter les activités publiques de celle-ci et de faire des efforts pour élucider de multiples soupçons pesant sur elle. Des allégations qui enfoncent le camp du pouvoir dans la crise.
Cela dit, le chef de l’Etat semble avoir répondu que ces soupçons n’avaient pas été confirmés et qu’il n’y avait donc pas lieu de faire quitter leurs fonctions aux proches de sa conjointe.
A propos du rôle public de Kim, son époux a expliqué qu’elle avait d’ores et déjà commencé à s’en abstenir.
Sachez que le tête-à-tête a eu lieu à la demande de Han, très inquiet de l’aggravation de l’opinion des sud-Coréens à l’égard de l’intervention présumée de l’épouse du président de la République dans l’action de l’Etat, en plus de scandales de corruption qui l’éclaboussent.
L’opposition, avec le Minjoo à sa tête, continue de déposer des propositions de loi visant à nommer un procureur spécial, qui doit mener des enquêtes indépendantes sur les allégations.