Le vice-ministre adjoint des Affaires étrangères de Corée du Sud a retrouvé, hier à Tokyo, ses homologues chinois et japonais. Et ce, dans le cadre de la réunion de haut niveau des trois pays, appelée par son acronyme anglais « SOM ».
A cette occasion, ils se sont mis d’accord pour tenir le prochain sommet de leurs pays dans les meilleurs délais, à une date convenable pour les trois parties, comme s’y étaient engagés leurs dirigeants en mai.
Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, le Premier ministre japonais de l’époque, Fumio Kishida ainsi que son homologue chinois Li Qiang, réunis alors à Séoul, avaient promis de se rencontrer régulièrement, et d’organiser, du coup, le prochain entretien dans la capitale nippone.
En marge de la réunion d’hier, le sud-Coréen Chung Byung-won s’est entretenu en tête-à-tête avec le Japonais Takehiro Funakoshi. Les deux hommes se sont alors engagés à faire du 60e anniversaire, en 2025, de la normalisation des relations entre leurs pays, une opportunité de les hisser d’un cran.
Les deux parties ont aussi manifesté leur préoccupation concernant la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie. Et ont affiché leur volonté de continuer de travailler en étroite coopération pour la paix et la sécurité dans la région, tout en scrutant de près l’évolution des menaces nucléaires et balistiques de Pyongyang.
Leurs discussions auraient aussi porté sur la cérémonie à la mémoire des victimes coréennes du travail forcé dans les anciennes mines d’or de l’île japonaise de Sado. Le gouvernement de Tokyo avait promis de l’organiser chaque année lors de l’inscription de ce site au Patrimoine mondial de l’Unesco. C’était en juillet dernier.