Comme annoncé, le président de la République a prononcé aujourd’un un discours à la nation, puis répondu aux questions des journalistes.   

Un des différents points abordés par Yoon Suk Yeol concerne les relations avec la future administration américaine. 

Selon le chef de l’Etat, même après le retour au pouvoir de Donald Trump, la coopération entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon se poursuivra de la même manière qu’actuellement. Et le prochain locataire de la Maison blanche s’était lui aussi prononcé en faveur d’une telle collaboration, en proposant de tenir bientôt un sommet trilatéral.  

Toujours d’après le président Yoon, lorsqu’il a évoqué les provocations incessantes de Pyongyang, dont les envois de ballons poubelles vers le Sud ou des tirs de missiles balistiques, le milliardaire a répondu, incrédule, qu'il ne pouvait « pas y croire ». 

A propos de la crainte d'une hausse des droits de douane ou encore de l’éventuelle revendication de la nouvelle négociation sur les contributions financières de Séoul à la présence de GIs sur son territoire, Trump a assuré faire des efforts pour minimiser les possibles pertes que la Corée du Sud risque de subir.  

Interrogé sur la possibilité pour Séoul de fournir directement des armes à l’Ukraine, Yoon a répondu ne pas l’exclure, mais à commencer par les armes défensives. Il a tout de même redit que son gouvernement allait modifier les modalités de soutien à Kyiv selon l’évolution de l’engagement des troupes nord-coréennes dans les combats sur le front ukrainien.