Le tribunal du district central de Séoul doit rendre cet après-midi son jugement en première instance dans l’affaire de violation de la loi sur les élections aux fonctions publiques impliquant le chef du Minjoo, principal parti de l’opposition. Cela fait deux ans et deux mois depuis sa mise en accusation en septembre 2022.
Le Parquet accuse Lee Jae-myung, alors candidat du Minjoo à la dernière présidentielle, d'avoir tenu deux déclarations constituant une diffusion de fausses informations. La première concerne ses propos sur le défunt Kim Moon-ki, ancien cadre de la Société de Développement de Seongnam en lien avec le projet de développement de Daejangdong : Lee avait nié le connaître. La seconde a été faite lors d'une session de la commission des transports à l'Assemblée nationale, où il avait affirmé que le ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports avait exercé des pressions qu’il a qualifiées de menaces.
Si le leader de cette formation de centre-gauche est condamné à une amende de plus d’un million de wons, soit environ 680 euros, il perdra son poste de député et sera privé de son droit de vote et d'éligibilité pendant cinq ans, l'empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle de 2027.
Par ailleurs, son épouse, Kim Hye-kyung, a été condamnée jeudi à une amende de 1,5 million de wons, soit environ 1 000 euros, pour violation de la loi électorale, ayant payé en août 2021 un repas d'une valeur de 104 000 wons (environ 70 euros) avec une carte de crédit de la province de Gyeonggi.