La Police nationale mène elle aussi des enquêtes sur l’instauration avortée de la loi martiale. Son équipe dédiée a sommé plusieurs figures soupçonnées d’y être impliquées de se présenter devant ses enquêteurs à une date qui reste à déterminer.
Il s’agit entre autres de Lee Sang-min, Yeo In-hyeong et Lee Jin-woo, qui avaient dirigé respectivement le ministère de l’Intérieur, le commandement du contre-espionnage (DCC) et celui de la défense de la capitale (CDC). Tous trois ont été démis de leurs fonctions et, les deux premiers, interdits de quitter le territoire.
Après les avoir entendus, l’équipe d’enquête policière pourra également interroger le président de la République.
Par ailleurs, le chef du Bureau d’investigation de la Police nationale (NOI), Woo Jong-soo, a de nouveau déclaré que c’était bien à son institution de diriger les enquêtes sur le crime de trahison, et non au Parquet ni au Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO).