La romancière Han Kang, lauréate du Prix Nobel de littérature 2024, a exprimé le souhait que son roman « Celui qui revient » serve de porte d’entrée pour mieux comprendre le soulèvement démocratique de Gwangju du 18 mai 1980.
Lors d’une conférence de presse tenue le 11 décembre dans une maison d’édition à Stockholm, en Suède, Han Kang a déclaré : « Étant donné que ce roman traite d’un événement réel, j’ai dû faire preuve d’une extrême prudence. »
« Celui qui revient » est l’une de ses œuvres majeures. Le livre raconte les histoires des victimes de la répression du mouvement démocratique de Gwangju, notamment de Dong-ho, un collégien tué par l’armée sous le régime de loi martiale.
Lors de son discours de lauréate le 7 décembre, la romancière sud-coréenne avait également souligné : « En écrivant ce livre, j’ai compris que Gwangju, en tant qu’espace où coexistent l’atrocité humaine et la dignité dans leur forme extrême, cesse d’être un nom propre pour devenir un nom commun. »