Fin du suspens pour Cho Kuk qui n’échappera finalement pas à la prison.
La Cour suprême a définitivement confirmé, ce jeudi, la peine de deux ans de prison ferme et l’amende de 6 millions de wons infligées en appel au chef du Parti de la reconstruction de la Corée, le deuxième mouvement de l’opposition.
L’ancien ministre de la Justice de Moon Jae-in, le prédécesseur de Yoon Suk Yeol, avait été inculpé en décembre 2019. Il était accusé de corruption et de falsification de documents dans le but d’aider ses enfants à accéder à des établissements de l’enseignement supérieur, entre autres.
La décision de la plus haute juridiction du pays a donc mis un terme à un long processus judiciaire. Elle signifie que Cho sera aussitôt placé derrière les barreaux et démis de ses fonctions de député. Il est également frappé par une inéligibilité de cinq ans. Il ne pourra ni se présenter à la prochaine présidentielle ni aux législatives.