Les enquêtes se poursuivent après la tentative ratée de Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale, le 3 décembre.
L’équipe d’enquête spéciale du Parquet a déjà commencé à auditionner ses ministres et certains hauts gradés de l’armée, concernés par ce coup de force.
Ce jeudi, elle a convoqué le ministre de la Santé, Cho Kyu-hong, sous le statut de prévenu. Celui-ci est le premier membre du Conseil des ministres à être interrogé.
Les enquêteurs continuent aussi d’entendre l’ex-chef du commandement du contre-espionnage, Yeo In-hyeong, et l’ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun. Tous les deux étaient en poste au moment de la déclaration de la loi.
Lors de l’interrogatoire de mardi, Yeo aurait révélé que le président Yoon avait déjà évoqué en privé, il y a quelque mois, la possibilité d’imposer cet état d’exception.
Pour sa part, l’unité d’enquête spéciale de la Police nationale poursuit les perquisitions dans les locaux de plusieurs institutions. Hier, elle les a notamment menées au Bureau présidentiel de Yongsan, à l’Agence nationale de Police et au Service de sécurité du Parlement. Toutefois, au siège présidentiel, elle n’a pu obtenir qu’un nombre limité de données.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité a rendu publics les documents liés à l’instauration et à la levée de la loi martiale dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 décembre.