Le patron du Parti du pouvoir du peuple (PPP) a annoncé aujourd’hui sa démission lors d’une conférence de presse au Parlement.
Han Dong-hoon a présenté ses excuses à tous ceux qui ont souffert en raison de la loi martiale. Il a déclaré que la direction de son parti et les élus avaient uni leurs forces avec le peuple pour empêcher la loi martiale illégale du président. Avant de souligner que cela représente le véritable esprit conservateur.
Evoquant sa position en faveur de la destitution de Yoon Suk Yeol, l’ex-procureur a insisté sur le fait qu’il n’avait pas de regrets, même s’il ressentait toujours de la douleur en pensant aux partisans déçus. Il a expliqué avoir pris la décision de ne jamais trahir le pays et son peuple.
L’ancien ministre de la Justice a indiqué que même si la loi martiale était une erreur, cela ne justifiait en aucun cas les excès et les accusations criminelles du Minjoo et de son chef Lee Jae-myung. Il a ajouté que le compte à rebours des procès de ce dernier ne s’arrête pas.
Après l’adoption de la motion de destitution du président sud-coréen par l'Assemblée nationale, samedi dernier, Han avait annoncé qu'il continuerait d'exercer ses fonctions de président du parti. Cependant, après la démission des cinq membres élus du comité suprême, la direction de Han Dong-hoon a été automatiquement dissoute.