La Cour constitutionnelle poursuit l’examen de la procédure de destitution visant le président Yoon Suk Yeol. Ce mardi, elle a demandé à celui-ci de lui présenter sa réponse sur la motion en vertu de laquelle le Parlement l’a suspendu de ses fonctions.
La haute juridiction a envoyé une telle requête au Bureau présidentiel de Yongsan et à la résidence officielle de Yoon. Selon la législation, celui-ci doit obtempérer dans un délai de sept jours suivant sa réception. Et pour que celle-ci soit effective, c’est l’intéressé lui-même qui doit la recevoir.
Le cas échéant, la première audience préliminaire, prévue le 27 décembre, pourrait ne pas avoir lieu. Dans le cas contraire, la Cour pourra envisager d’organiser les audiences contradictoires, en s’appuyant sur la motion adoptée par les députés et la réponse du chef de l’Etat. L’institution a également demandé au ministère de la Justice et à l’Assemblée nationale de lui faire parvenir leur avis respectif.
La Cour a également mis en place une équipe qui doit aider ses juges à examiner les chefs d’accusation mentionnés dans le texte voté par l’Assemblée. Elle est composée d’une dizaine de juristes, qui mènent des recherches sur la loi fondamentale.
Dans ce contexte, un des avocats de Yoon Suk Yeol a annoncé aujourd’hui aux journalistes que son client était déterminé à se défendre devant la Cour, si celle-ci tient une audience publique.