Le Parquet a annoncé ce matin qu’il transférerait l’enquête concernant le président de la République Yoon Suk Yeol au Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO). Celle relative au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Lee Sang-min, y sera également transmise, tandis que le ministère public poursuivra ses investigations sur les autres dossiers liés à la loi martiale, y compris celui concernant l’ex-ministre de la Défense, Kim Yong-hyun.
En outre, l'audience pour la demande de mandat d’arrêt de l’ancien commandant Noh Sang-won était prévue cet après-midi au tribunal du district central de Séoul. Cependant, ce dernier a fait savoir qu’il ne se présenterait pas. La décision concernant son placement en détention sera donc prise sur la base d’une procédure écrite. La police l’avait arrêté en urgence, soupçonnant qu’il aurait conspiré avec l’ancien ministre de la Défense pour instaurer la loi martiale.
Par ailleurs, l’unité spéciale du Parquet accélère son enquête sur les responsables militaires impliqués dans l’état d’urgence. Elle a convoqué en tant que témoins Kim Hyun-tae, chef du 707e groupe de mission spéciale, et Jeong Seong-woo, chef de la première division du Commandement du contre-espionnage (DCC), qui avaient dirigé les troupes déployées au Parlement et à la Commission électorale nationale (NEC) dans la nuit du 3 décembre.
Des investigations seront également menées sur les soupçons selon lesquels le DCC aurait tenté de détenir des personnalités importantes dans un bunker sous la juridiction du Commandement de la défense de la capitale.