Aux Etats-Unis, après la Chambre des représentants, c’est au tour du Sénat de voter la fameuse loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’année fiscale 2025. Le texte, adopté hier par 85 voix contre 14, prévoit 895 milliards de dollars de dépenses militaires. Une augmentation de 1 % par rapport à cette année.
La proposition de loi contient, entre autres, des dispositions portant sur l’alliance Séoul-Washington. Elle permet de maintenir au niveau actuel le nombre des GIs présents au sud du 38e parallèle, soit 28 500.
La législation réaffirme aussi l’engagement en matière de dissuasion élargie protégeant la Corée du Sud. Plus précisément, elle demande au Pentagone de présenter au Congrès des mesures à prendre pour la renforcer et faire avancer la coopération trilatérale de défense avec Séoul et Tokyo.
Le texte doit désormais être signé par Joe Biden pour entrer en vigueur. Bien que son adoption au Congrès intervient à un mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche pour un second mandat, son administration ne sera pas obligée de l’appliquer. De quoi inquiéter les sud-Coréens. Avant même qu’il ait été officiellement désigné candidat républicain pour l'élection présidentielle du mois dernier, le milliardaire avait évoqué la possibilité de demander plus d’argent à Séoul pour la protéger.