Le président sud-coréen, destitué par l'Assemblée nationale le 14 décembre dernier, ne répond toujours pas aux convocations émises, soit par la Police soit par le Parquet. Il prétend que son équipe de défense n'a pas encore constituée.
De son côté, le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a fixé la date limite de sa convocation à ce mercredi. Mais Yoon Suk Yeol n'a pas encore déposé la liste de ses avocats.
Les enquêteurs du ministère public et de la Police nationale ont déjà interrogé les personnes clés impliquées dans l’échec de la loi martiale. Les témoignages ainsi rassemblés deviendront le point de départ de l'interrogatoire à l'encontre du chef de l’Etat.
Le CIO, qui s'est vu transférer les dossiers du Parquet et de la Police sur cette affaire, a convoqué Moon Sang-ho, le chef du Commandement du renseignement de défense. Il prépare également l'interrogatoire de Yoon, fixé le jour de Noël. Période durant laquelle les locaux du CIO sont peu fréquentés.
En parallèle, le Bureau examine une demande d’émission d’un mandat d'arrêt contre le président, si ce dernier continue de refuser à répondre aux convocations, sans raison légitime.
Par ailleurs, l'équipe d’enquête conjointe, composée de la Police, du CIO et du ministère de la Défense, a saisi les conversations contenues dans le téléphone portable personnel du dirigeant sud-coréen.