Les partis au pouvoir et d'opposition continuent leur confrontation concernant la destitution du président par intérim.
Lors d'une réunion tenue aujourd'hui, le gouvernement et les partis ont convenu de lancer un conseil consultatif suprapartisan ce jeudi. Cependant, au sujet de la destitution de Han Duck-soo, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a accusé le Minjoo d'utiliser sa majorité parlementaire pour mener ce qu’il considère comme un chantage politique. Le parti présidentiel affirme que, conformément à la Constitution, une procédure de destitution doit concerner le président, et non le Premier ministre. Rappelant que 200 voix seraient nécessaires pour adopter une telle motion.
De son côté, la première formation de l’opposition a déclaré qu'elle engagerait une procédure de destitution contre Han si les lois spéciales n'étaient pas promulguées d'ici demain. L’une vise à enquêter sur la légalité de la proclamation de l'état d'exception par le président Yoon Suk Yeol et l’autre à enquêter sur son épouse, Kim Keon-hee.
Toutefois, le gouvernement n'inclura pas ces projets de loi à l'ordre du jour du conseil des ministres prévu ce mardi. Un responsable clé du bureau du Premier ministre a précisé que la question serait abordée après avoir pris en compte divers avis. Et ce avant la date limite du 1er janvier.
Par ailleurs, l'audition des trois candidats à la Cour constitutionnelle va débuter aujourd’hui et se déroulera sur deux jours. Le parti de centre-gauche prévoit d'adopter demain le rapport de validation des nominations et de traiter la proposition de confirmation avant la fin de la semaine. Le PPP, qui estime que le président par intérim ne peut pas nommer de juges constitutionnels, a décidé de ne pas participer.