Yoon Suk Yeol ne devrait pas répondre à la deuxième convocation de l’équipe d’enquête conjointe de la Police, du Bureau d'investigation sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) et du ministère de la Défense.
Cette équipe l’avait sommé de se présenter demain à 10h pour un interrogatoire sur sa tentative ratée de la loi martiale. Mais l’avocat Seok Dong-hyun, qui se fait porte-parole du président destitué par le Parlement, a fait savoir aujourd’hui qu’il serait difficile pour Yoon de s’y rendre.
Hier, Seok avait indiqué que le chef de l’Etat suspendu semblait prioriser pour le moment son procès en destitution à la Cour constitutionnelle, plutôt que les convocations des enquêteurs.
Néanmoins, le dirigeant sud-coréen ne se montre pas coopératif envers la haute juridiction. Il a en effet refusé de réceptionner les documents nécessaires pour l’ouverture du procès, qui lui ont été envoyés à plusieurs reprises. La Cour a fini par décider, hier, de les considérer comme reçus, et de tenir la première audience le 27 décembre, comme prévu.
Pendant ce temps, l’unité d’enquête de la Police a transféré ce mardi au Parquet, l’ex-chef du commandement du renseignement de la défense (KDIC), Roh Sang-won. Ce dernier a déjà été placé en détention provisoire mercredi dernier pour avoir préparé en secret la loi martiale avec plusieurs anciens et actuels hauts gradés de l’armée.