Plus de sept sud-Coréens sur dix (72 %) considèrent l’imposition, le 3 décembre, de la loi martiale par Yoon Suk Yeol comme un crime grave et contraire à la Constitution, selon un récent sondage mené pour la KBS.
Ils sont également 73 % et 59 % respectivement à avoir donné raison à l’Assemblée nationale, qui a voté la destitution de Yoon, le 14 décembre, et celle de son Premier ministre, Han Duck-soo, le 27 décembre.
Interrogés sur la question de savoir si la Cour constitutionnelle doit valider la décision des députés de destituer le chef de l’Etat, 69 % des personnes sondées ont répondu par l’affirmative.
L’enquête a été réalisée par l’institut Hankook Research du 29 au 31 décembre auprès d’un échantillon de 1 000 hommes et femmes de plus de 18 ans à travers le pays. Le taux de confiance est de 95 % et la marge d'erreur, de plus ou moins 3,1 points.