La deuxième audience préliminaire du procès en destitution du président Yoon a débuté à 14h à la Cour constitutionnelle. Un des avocats du Parlement, Song Doo-hwan, a déclaré que, loin de faire preuve de remords pour ses actions, le chef de l'Etat incitait ses partisans à commettre des actes illégaux. Et d'ajouter que pour mettre fin à cette situation, la procédure de sa révocation doit être menée le plus rapidement possible.
Aux journalistes, l'avocat du numéro un sud-coréen, Bae Bo-yoon, a affirmé que même les fonctionnaires ordinaires doivent passer par une procédure judiciaire rigoureuse avant d'être licenciés. Il a souligné qu'ils mettraient en lumière les raisons pour lesquelles son client avait déclaré la loi martiale d’urgence en risquant sa vie et son honneur. A propos de l'échec de la tentative d'arrestation du président par le CIO, Bae a indiqué que celui-ci subirait l'examen de la validité du mandat au tribunal et il accepterait son exécution si elle est légitime.
Quant au chef de la commission législative et judiciaire, Jung Chung-rae, qui dirige l’équipe de la destitution, il a déclaré que tout le pays assistait au sabotage de l'application de la loi en direct à la télévision, et que l’acte de rébellion est toujours en cours.
A l’issue de la séance, la phase préparatoire du procès de destitution de Yoon est terminée. Les plaidoiries officielles débuteront le 14 janvier prochain.