Le bras de fer se poursuit entre le parti présidentiel et le camp de l'opposition, alors que le délai du mandat d'arrêt à l'encontre du président Yoon Suk Yeol arrive à échéance aujourd’hui.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) a appelé hier à arrêter la procédure, prétendant que le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) n'a pas de compétence pour demander un mandat d'arrêt concernant le crime de rébellion. Et d'ajouter que l'éventuelle arrestation du chef de l'Etat avec un mandat controversé ne sèmera que du désordre national. Prenant pour exemple les manifestations de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU).
De son côté, le Minjoo a de nouveau appelé hier à l'arrestation immédiate de Yoon, pour que le chef de l'insurrection ainsi que ses instigateurs soient condamnés et qu’une entrave similaire à la démocratie ne se reproduise plus.
Pour le parti de centre-gauche, le président, qui refuse de respecter la procédure légale, est en train d'inciter aux conflits sanglants non seulement au sein des forces de l'ordre mais également parmi les citoyens.
La première force de l'opposition a ensuite exhorté Choi Sang-mok, le président par intérim, à ordonner au Service de la sécurité présidentielle (PSS) d'obtempérer.
Quant au Parti de la reconstruction du pays, il a demandé au gouvernement d'examiner l'anti-constitutionnalité du PPP, qui soutient « l'acte de rébellion » de Yoon, et de procéder à sa dissolution.