Aux Nations unies, l’ambassadeur sud-coréen a fermement condamné le nouveau tir de missile nord-coréen. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, hier, sur ce dossier, Hwang Joon-kook a martelé que le lancement de lundi illustrait clairement l’ultime destination de « l’argent du sang ».
Selon lui, le régime communiste « sacrifie son peuple afin de satisfaire ses ambitions nucléaires et contribue davantage aux morts et à la destruction en Ukraine ». Hwang a alors dit que « la voix du sang des soldats crie de la terre », en référence au chapitre 4 de la Genèse, et que cela devait cesser immédiatement.
Le haut diplomate a également rappelé que l’armée de Kim Jong-un avait subi des pertes considérables sur le front ukrainien. Il a précisé que ses soldats, engagés aux côtés de la Russie, n'avaient pas été entraînés à faire face aux drones. De fait, au moins 1 100 d’entre eux ont été tués et blessés, selon l’estimation de Séoul.
L’ambassadeur nord-coréen, Kim Song, s’est lui aussi exprimé lors de cette réunion. Il a rétorqué que le test, que son pays a présenté comme celui d'un nouveau missile hypersonique de portée intermédiaire, constituait le droit légitime d’un Etat souverain.