La commission ad hoc du Parlement, chargée d’élucider la raison pour laquelle Yoon Suk Yeol a soudainement déclaré la loi martiale, entame aujourd’hui ses travaux en rencontrant huit institutions militaires, suspectées d’y être impliquées. Parmi elles le ministère de la Défense, l’état-major interarmées (JCS) et le commandement du contre-espionnage.
Demain, les représentants de dix autres administrations, dont le Bureau présidentiel de Yongsan, l’Agence nationale de la Police et la Commission électorale nationale, seront eux aussi interrogés par les élus. Ces derniers avaient précédemment décidé d’auditionner un total de 173 personnes, incluant le Premier ministre destitué par l’Assemblée nationale, Han Duck-soo, et l’actuel président par intérim, Choi Sang-mok.
Le Minjoo, la principale force de l’opposition, veut aussi convoquer comme témoins Yoon Suk Yeol et son ex-ministre de la Défense, Kim Yong-hyun. De son côté, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), le mouvement présidentiel, souhaite entendre le patron du Minjoo, Lee Jae-myung, et l’un des membres du Conseil suprême de la formation, Kim Min-seok. Mais les deux camps ne parviennent pas à s’entendre.