Mardi, des militaires nord-coréens ont franchi la ligne de démarcation militaire (MDL). C’est ce qu’a annoncé, hier soir, l’état-major interarmées sud-coréen (JCS).

L’incident s’est produit vers 17h, lorsqu’une dizaine d’hommes, certains munis de fusil, a commencé à s’approcher de la MDL. L’armée sud-coréenne a alors diffusé des messages d’avertissement et, quand ces soldats ont franchi la ligne, elle a effectué des tirs de sommation. Les nord-Coréens ont alors tout de suite regagné le Nord.

Des infiltrations similaires s’étaient déjà produites dans le passé, et ce, à trois reprises au début de l’été dernier. Le 18 juin 2024, par exemple, environ une vingtaine d’hommes travaillant à l’intérieur de la zone démilitarisée (DMZ) avaient traversé la ligne. Cette incursion avait été estimée « accidentelle ».

L’incident de la veille pourrait être interprété de la même manière. Néanmoins, selon certains observateurs, il est un peu différent puisqu’il a eu lieu à Kosong, dans le Gangwon, sur la côte est, où le pays communiste ne mène ni construction de route ni travaux de terrain. Ce qui pourrait signifier que ce franchissement n’est pas accidentel mais une tentative pour connaître la position de combat du Sud.

Tout en suivant de près le moindre mouvement suspect en provenance du Nord, le JCS continue de prendre les mesures nécessaires.