Le Service national du renseignement (NIS) estime que la Corée du Nord avait envoyé 15 000 soldats en Russie en deux vagues, parmi lesquels plus de 4 700 ont été mis hors de combat, dont environ 600 ont perdu la vie. Cette estimation a été révélée aujourd’hui lors d’une réunion confidentielle de la commission parlementaire du renseignement.
Le NIS rapporte qu’entre janvier et février, environ 2 000 blessés ont été rapatriés par avion et par train, et sont actuellement en quarantaine à Pyongyang et dans d'autres régions. Quant aux soldats décédés, leurs corps ont été incinérés en Russie avant d’être envoyés au nord du 38e parallèle. Le royaume ermite, qui n’a officialisé l’envoi de troupes que récemment, avait jusqu’à présent hésité à rapatrier les dépouilles.
Le NIS a également indiqué qu’après la reprise de la ville de Koursk en mars, les affrontements ont diminué. Toutefois, la prolongation du déploiement a entraîné des cas de mauvaise conduite parmi les militaires nord-coréens, comme des excès d'alcool et des vols.
Concernant un éventuel troisième déploiement, le NIS a signalé qu’aucun signe clair n’avait été observé pour l’instant, mais a précisé que la possibilité n’était pas totalement écartée. Le régime de Kim Jong-un a évoqué un soutien supplémentaire dans des documents officialisant le déploiement.