A moins de 20 jours de l’élection présidentielle, les trois principaux candidats continuent à battre le pavé à travers le pays.
Lee Jae-myung, du Minjoo, poursuit sa campagne dans le Jeolla du Nord, fief traditionnel de son parti. Ce vendredi, il y a visité plusieurs villes et a souligné la nécessité de « bâtir une nation où tout le monde peut vivre sur le même pied d’égalité ».
Le candidat de centre-gauche était accompagné du député indépendant, Kim Sang-wook. Cet ancien parlementaire du Parti du pouvoir du peuple (PPP) a claqué la porte de la formation conservatrice, le 8 mai. Devant les électeurs de la région, il a assuré son soutien à Lee, qui, selon lui, est le seul à présenter la vision de l’union nationale.
De son côté, Kim Moon-soo, du PPP, a sillonné le Gyeonggi dans la matinée. Il y a vanté les bilans de son mandat à la tête de cette province qui entoure Séoul, de 2006 à 2014, ainsi que son intégrité. Sans oublier de s’en prendre à son rival du Minjoo, évoquant le fait que celui-ci est jugé pour de multiples chefs d’accusation. Dans l’après-midi, l’ancien ministre du Travail doit se rendre dans le Chungcheong, dans le centre du pays, dont les électeurs peuvent basculer d’un côté comme de l’autre.
Enfin, Lee Jun-seok, du Parti de la Réforme, a également fait une tournée dans le Chungcheong. Il met toujours l’accent sur la communication avec les jeunes.
Par ailleurs, les derniers sondages pour la KBS donnent Lee Jae-myung toujours en tête des intentions de vote, avec environ 46 %, quand Kim Moon-soo est autour de 31 % et Lee Jun-seok atteint 8 %.
L’enquête a été réalisée du 13 au 15 mai par l’institut Hankook Research auprès d’un échantillon de 1 000 hommes et femmes âgés de 18 ans et plus à travers le pays. Le niveau de confiance est de 95 % et la marge d’erreur de plus ou moins 3,1 points.