Plus que sept jours avant la présidentielle, qui se tiendra mardi prochain. Ce soir, les principaux candidats se retrouvent sur le plateau de la chaîne de télévision MBC pour leur troisième et dernier débat télévisé. Les thèmes à aborder sont la réforme politique, la révision de la Constitution ainsi que les politiques étrangère et sécuritaire.
Lee Jae-myung, toujours en tête dans les sondages, a fait une pause dans sa campagne afin de prendre le temps de se préparer pour ce rendez-vous.
Pendant ce temps, son parti, le Minjoo, a tenu à souligner que la participation record des sud-Coréens de l’étranger au vote anticipé du 20 au 25 mai, témoigne de leur colère à l’égard de l’ex-président Yoon Suk Yeol, qui avait instauré la loi martiale, le 3 décembre. Le mouvement de centre-gauche a également accusé Kim Moon-soo, du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), de continuer d’égratigner son candidat.
De son côté, tout en se préparant lui aussi au grand oral de ce soir, Kim a annoncé que s’il était élu, il allait entamer les discussions sur l’établissement d’un nouveau budget additif de l’ordre de 3 000 milliards de wons, le jour même de sa prise de fonctions. Il a par ailleurs obtenu aujourd’hui le soutien de l’ex-Premier ministre, Lee Nak-yon, en poste de mai 2017 à janvier 2020, sous l’administration Moon Jae-in, de centre-gauche.
Enfin, Lee Jun-seok, du Parti de la réforme, a pour sa part appelé de nouveau le PPP à mettre fin à ses tentatives de rapprochement avec lui pour présenter un candidat unique. Il a redit n’avoir aucune intention de se désister en faveur de l’ancien ministre du Travail.
Si les deux forces conservatrices échouent à s’allier pour empêcher la prise du pouvoir du Minjoo, les trois postulants domineront le scrutin dans une triangulaire qui s’annonce rude. L’écart se réduit entre les candidats du Minjoo et du PPP dans certains sondages, et leur adversaire du Parti de la réforme étant en dynamique.
A noter qu’il est interdit de diffuser les résultats des sondages réalisés entre demain et le jour du vote.