Lee Jun-seok est au cœur d’une polémique après des propos jugés misogynes. Mardi soir, lors de l’ultime débat télévisé avant la présidentielle du 3 juin, le candidat du Parti de la réforme a soudainement évoqué un commentaire décrivant un acte de violence contre les parties intimes d’une femme que le fils de Lee Jae-myung, du Minjoo, aurait posté dans le passé sur un forum en ligne. Il lui a alors demandé, ainsi qu’au candidat du Parti démocrate travailliste, s'il s'agissait de mépris ou non pour les femmes.
Cela a suscité l’indignation immédiate du premier parti de centre-gauche, qui a dénoncé un acte de violence. Son QG de campagne, ses porte-parole ainsi que ses députées se sont mobilisés pour l’accuser, voire pour revendiquer le retrait de sa candidature.
Le Parti Jinbo, une petite formation progressiste, a porté plainte contre le jeune postulant auprès du comité d’éthique de l’Assemblée nationale. Plusieurs organisations qui défendent les droits des femmes l’ont elles aussi dénoncé à la police et au Parquet.
Pour sa part, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la première force conservatrice, n’y a pas officiellement réagi, bien que certains de ses membres aient qualifié les propos en question d’« inappropriés ».
Face aux critiques, l’intéressé a présenté ses excuses, tout en insistant sur la nécessité de vérifier aussi les références des familles des prétendants à la magistrature suprême.