L’agence Associated Press (AP) évoque à son tour la possibilité d’un retrait partiel des GI’s de Corée du Sud. Elle a indiqué hier que Donald Trump ne l’excluait pas en citant les propos tenus par deux hauts responsables du Pentagone.

Les deux hommes, actuellement à Singapour avec leur patron, Pete Hegseth, pour le Dialogue Shangri-La sur la sécurité en Asie, ont affirmé que Washington n’écarterait pas l’option en question dans le processus de détermination du nombre de militaires devant être stationnés dans l’Indo-Pacifique afin de contrecarrer au mieux la montée en puissance de la Chine.

L’un des deux officiels a précisé que si le nombre exact de soldats devant être présents au sud du 38e parallèle n’était pas encore déterminé, il le serait en considération à la fois de la défense du Sud vis-à-vis de son voisin du Nord et de la capacité à contrer l’empire du Milieu.

Plus tôt, un autre haut responsable de l’administration Trump avait utilisé le mot « calibrage », insinuant un changement du statu quo.

Tous ces propos semblent témoigner de la volonté américaine d’adopter dorénavant une flexibilité stratégique, afin de mobiliser également ses troupes dans le sud de la péninsule pour faire face à différents risques géopolitiques en Asie du Nord-Est.

Pour rappel, le Wall Street Journal avait rapporté, le 22 mai, que le département américain de la Défense préparait un plan visant à déplacer 4 500 des 28 500 GI’s stationnés sur la péninsule coréenne, pour les déployer sur d'autres sites de la région Indo-Pacifique, notamment à Guam. Une information démentie le lendemain par le Pentagone.