A la veille de l’élection présidentielle, les principaux candidats tentent de convaincre une dernière fois les électeurs.
Lee Jae-myung, du Minjoo, se concentre dans la région métropolitaine. Il a entamé sa dernière journée par un discours dans l’arrondissement de Gangbuk, à Séoul. Dans l’après-midi, le candidat de centre-gauche prévoit de se rendre à Seongnam, sa base politique, pour remercier les habitants de leur soutien. Son dernier meeting aura lieu au parc de Yeouido, qui se trouve à deux pas de l’Assemblée nationale où la levée de la loi martiale et la destitution de l’ex-président Yoon Suk Yeol ont été votées. Il y appellera les citoyens à voter pour « mettre fin à la situation insurrectionnelle ».
De son côté, Kim Moon-soo, du Parti du pouvoir du peuple (PPP), a choisi Jeju pour commencer sa journée. C’est sa première visite sur l’île depuis le début de la campagne officielle. L’ancien ministre du Travail qui représente le parti conservateur s’est recueilli au parc de la paix du 3 avril, qualifiant ce soulèvement de « tragédie nationale et fondatrice ». Au marché de Dongmun, il a exhorté les électeurs à empêcher le retour d’un régime autoritaire. Il poursuivra sa tournée électorale aux gares de Busan, Dongdaegu et Daejeon, avant de conclure par un rassemblement devant l’Hôtel de ville de Séoul. Il montera sur scène avec les autres candidats des primaires, insistant sur la formation d’un « gouvernement unifié, une seule équipe ».
Lee Jun-seok, du Parti de la réforme, conclut sa campagne électorale par une visite à l’université polytechnique de Corée. Le plus jeune des candidats se rendra ensuite dans la région de Daegu-Gyeongsang du Nord, où il s’adressera aux électeurs en se présentant comme l’avenir du conservatisme.
Par ailleurs, Hwang Kyo-ahn, candidat indépendant, a annoncé son retrait de la course et apporté son soutien à Kim. Lors d’une conférence de presse, tenue hier, l’ancien Premier ministre a déclaré qu’il fallait unir les voix de la droite pour l’emporter. Il a de nouveau dénoncé une prétendue fraude électorale, affirmant que sans sa résolution, « la Corée du Sud ne pourra pas avancer d’un pas ».