Les principaux médias étrangers suivent de près l’élection présidentielle en Corée du Sud et ont relayé en temps réel le lancement du vote.
L’agence Associated Press (AP) a publié un flash annonçant l’ouverture du scrutin. Elle l’a présenté comme une élection anticipée organisée après la destitution de l’ex-président Yoon Suk Yeol, dirigeant de la droite, à la suite de la proclamation de la loi martiale en décembre dernier.
Reuters a pour sa part souligné que le futur leader sud-coréen devra unifier une société profondément marquée par une tentative de régime militaire et redresser une économie axée sur les exportations, confrontée aux mesures protectionnistes imprévisibles des Etats-Unis, principal partenaire commercial et allié du pays.
Le New York Times a estimé, quant à lui, que le prochain chef de l’Etat devra relever le défi majeur de guérir une nation polarisée par plusieurs mois de troubles politiques et lui redonner sa stabilité.
Enfin, le Wall Street Journal (WSJ) a rapporté que les sud-Coréens voteront pour mettre fin au chaos politique déclenché par la déclaration de la loi martiale. Le journal a rappelé que la Corée du Sud a connu trois présidents par intérim ces derniers mois et que le résultat de cette présidentielle déterminera la manière dont Séoul abordera ses négociations commerciales avec Washington ainsi que ses relations avec Pékin et Pyongyang.