Lors de cette deuxième élection présidentielle anticipée de l’Histoire du pays, organisée dans le sillage d'une déclaration sans précédent de la loi martiale depuis la démocratisation de 1987 et de la destitution du président Yoon Suk Yeol, le peuple a finalement choisi l’alternance du pouvoir, trois ans après le dernier scrutin pour élire un chef d'Etat.
Avec 100 % des bulletins dépouillés, le candidat du Minjoo, Lee Jae-myung, a obtenu 49,42 % des voix, devançant son rival du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Kim Moon-soo, qui en compte 41,15 %.
D’après les résultats publiés le 4 juin par la Commission électorale nationale (NEC), Lee a obtenu son meilleur score dans le Jeolla du Sud avec 85,87 % des suffrages, suivi de Gwangju avec 84,77 %.
En revanche, Kim a obtenu 8,02 % à Gwangju et 8,54 % dans le Jeolla du Sud, tandis que Lee Jun-seok, en troisième position, a recueilli respectivement 6,23 % et 4,69 % dans ces régions.
Lee Jae-myung, qui avait échoué de peu en 2022, a donc réussi à provoquer une alternance. Ce succès s’explique largement par une volonté forte des électeurs de sanctionner l’ancien pouvoir incarné par l'ex-dirigeant Yoon et son parti, le PPP.