L’élection de Lee Jae-myung suscite des réactions en chaîne de la part des Etats-Unis, de la Chine et du Japon.
La Maison Blanche a assuré que l’alliance entre les deux nations resterait solide, saluant la tenue d’une élection libre et équitable. Elle a toutefois exprimé son inquiétude face aux tentatives d’ingérence de la Chine dans les démocraties du monde entier. Ces propos ont toutefois été rapportés non pas par Donald Trump ou un porte-parole officiel, mais en citant un responsable anonyme de l’exécutif américain.
De son côté, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, lui, a publié un communiqué appelant à renforcer la coopération dans les domaines sécuritaire et économique, notamment avec le Japon dans un cadre trilatéral.
La Chine n’a pas encore réagi officiellement, mais ses médias soulignent la volonté de Lee Jae-myung de mener une diplomatie pragmatique et de stabiliser les relations. Certains évoquent la possibilité d’un sommet Séoul-Pékin en marge du forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), prévu en octobre à Gyeongju.
Enfin, le Japon a également salué l’arrivée au pouvoir du nouveau président sud-coréen. Le Premier ministre Shigeru Ishiba a exprimé son respect pour le choix démocratique des sud-Coréens, soulignant l’importance des échanges bilatéraux et de la coopération régionale, surtout avec les Etats-Unis.