Au lendemain de sa prise de fonctions, le nouveau chef de l’Etat a présidé son premier Conseil des ministres, ce jeudi. Il aurait été encore trop tôt pour Lee Jae-myung de détailler la feuille de route pour son quinquennat. Il s’est alors borné à demander aux membres du gouvernement de faire de leur mieux dans leur travail, en mettant toujours le peuple au centre de leurs actions, celles-ci leur étant confiées, selon lui, par le peuple.
A la réunion étaient présents notamment le secrétaire général de la présidence, Kang Hoon-shik, son conseiller à la sécurité nationale, Wi Sung-lac, sa porte-parole Kang Yu-jung, tous les trois nommés hier, aux côtés des ministres et vice-ministres de l’ex-dirigeant destitué, Yoon Suk Yeol. Le vice-Premier ministre aux affaires sociales, Lee Ju-ho, qui avait assuré l’intérim du président de la République depuis le 2 mai avait transmis hier par téléphone au nouveau dirigeant la démission de tous les membres du gouvernement sortant. Mais pour le moment, seule celle du ministre de la Justice, Park Sung-jae, a été validée. Il est suspecté d’être impliqué dans l’instauration de la loi martiale par Yoon, le 3 décembre dernier.
Lors des discussions à huis clos, chaque ministère a présenté ses projets et ses affaires courantes.
Par ailleurs, hier, le premier jour de son mandat, Lee Jae-myung a signé un décret visant à convoquer la conférence d’une task force chargée de faire le point en urgence sur la situation économique actuelle, comme il l’avait promis lors de sa campagne électorale. Il a aussi dirigé la réunion, à laquelle ont assisté les vice-ministres concernés par le dossier, un représentant du régulateur financier ou encore les patrons d’instituts de recherche, financés par l’Etat.
Lors d’un briefing donné à l’issue des discussions, Kang Yu-jung a précisé que les participants avaient échangé en particulier sur la récente conjoncture et les mesures à prendre destinées à rendre meilleure la vie quotidienne du peuple. L’établissement d’un nouveau budget supplémentaire semble être privilégié.