Kim Min-seok a été choisi hier par Lee Jae-myung pour le poste de Premier ministre. Le député du Minjoo, désormais le parti présidentiel, a été interrogé aujourd’hui par des journalistes en arrivant à un bureau où il doit préparer son audition de confirmation au Parlement.
En répondant à leurs questions, il a déclaré croire qu’actuellement, la Corée du Sud est confrontée à une situation économique plus critique qu’en 1997, année où le pays avait sollicité l’assistance du Fonds monétaire international pour remédier à sa crise financière. Et d’ajouter que « si les députés votent en faveur de sa candidature à la tête du gouvernement, il travaillera en gardant tous les jours à l’esprit deux choses : le quotidien du peuple et l’unité nationale ».
Pour le probable futur Premier ministre, il y a 28 ans, en dépit du choc, la situation économique dans son ensemble avait évolué vers le haut. Mais aujourd’hui, la tendance est caractérisée par une baisse. En outre, l’environnement international lié aux pays concernés par la Corée du Sud, dont les Etats-Unis, la Chine et la Corée du Nord, est beaucoup plus complexe et plus difficile.
Questionné sur le rôle à partager avec le président de la République, Kim a répondu que s’il est officiellement nommé au poste de Premier ministre, il exercerait ses fonctions conformément à la Constitution et aux lois et dans le cadre de la philosophie des affaires de l’Etat, de Lee et de son parti, le Minjoo.