Sur la plateforme de pétitions de l’Assemblée nationale, deux pétitions ont été mises en ligne pour rejeter la suspension des procès visant un président de la République. Mardi après-midi, elles avaient déjà recueilli environ 230 000 signatures. La première, lancée le 14 mai, en a récolté 146 000. Quant à la seconde, publiée le 22 mai, en compte 93 000.
Ces textes s’opposent plus précisément à l’amendement du code de procédure pénale qui prévoit la suspension de tout procès pénal engagé contre un chef de l’Etat avant son élection. Les initiateurs redoutent qu’un accusé au pénal ne bénéficie de facto d’un blanchiment en raison de l’arrêt de son procès à la suite de son élection à la présidence. Ils dénoncent également une législation « sur mesure » destinée à protéger un inculpé en particulier.
A noter que les pétitions recueillant au moins 50 000 signatures dans un délai de 30 jours sont transmises à la commission permanente compétente du Parlement.
Par ailleurs, celle visant à démettre de ses fonctions le député du Parti de la réforme, Lee Jun-seok, postée le 4 juin, a dépassé les 510 000 signataires mardi. Le plus jeune candidat à la présidentielle du 3 juin est sous le feu des critiques en raison de propos controversés tenus lors d’un débat télévisé pendant la campagne.