Le président de la République Lee Jae-myung assistera au sommet du G7 qui se tiendra à partir de dimanche au Canada. Dans ce contexte, une proposition a été avancée en faveur de l'élargissement du groupe à la Corée du Sud et à l’Australie.
John Hamre, président du Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS) des États-Unis, Victor Cha, professeur titulaire de la chaire sur la Corée du Sud au CSIS, ainsi que John Ikenberry, professeur à l’université de Princeton, sont à l’origine de cette proposition. Dans une tribune publiée hier dans la revue « Foreign Affairs », ils ont estimé que Séoul et Canberra remplissaient les critères d’adhésion en termes de capacité économique et de confiance accordée par les membres actuels.
Selon eux, l’Australie a un PIB par habitant plus élevé que tous les pays du G7 excepté les Etats-Unis. Le pays du Matin clair, de son côté, est une puissance technologique et culturelle, possédant la plus grande économie parmi les démocraties industrielles non membres, à l’exception de l’Inde et du Brésil. De plus, les deux nations se sont battues en faveur de la démocratie et un ordre fondé sur les règles.
Dans leur texte, ces experts indiquent que le G7 est actuellement centré sur les pays européens, ce qui entraîne un déficit de représentation pour l’Asie et les pays en développement. Avant de souligner que l’ajout des deux Etats en question renforcerait la voix de la région Indo-Pacifique.