Le président sud-coréen Lee Jae Myung ne sera pas présent au sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), prévu cette semaine à La Haye.
A en croire la présidence, cette décision a été prise au regard des situations internes et externes du pays, en particulier des incertitudes géopolitiques, renforcées par les récentes frappes américaines sur l'Iran. En plus, l'éventuelle absence à cet événement du président américain Donald Trump est ainsi devenue bien probable.
Les discussions parmi les membres de l'Otan pourraient se concentrer sur le dossier brûlant du Moyen-Orient, en laissant de côté d'autres sujets plus urgents pour Séoul, tels que la politique tarifaire américaine. Cela aurait alors incité le chef de l'Etat sud-coréen à ne pas se rendre aux Pays-Bas.
Néanmoins, la présidence sud-coréenne a annoncé aujourd’hui que Wi Sung-lac, le conseiller présidentiel à la Sécurité nationale, représentera le président Lee au sommet de l’Otan.
Le Bureau présidentiel de Yongsan a précisé que le programme détaillé de sa participation sera communiqué ultérieurement, soulignant que la présence de Wi permettra de maintenir un canal diplomatique actif avec les alliés de l’Otan, tout en assurant une gestion étroite des affaires nationales en cette période de forte tension.
Par ailleurs, suite aux bombardements américains sur le pays perse, Wi a convoqué une réunion d'urgence économique et sécuritaire. Il a ainsi demandé une coopération étroite entre les ministères concernées pour que l'évolution de la situation au Moyen-Orient n'impacte pas la sécurité et l'économie du pays du Matin clair.
A cet effet, le ministère des Affaires étrangères s'est engagé à garantir la sécurité des ressortissants sud-coréens sur place, alors que celui de l'Industrie, du Commerce et de l'Energie s'est mis à suivre de près la chaîne d'approvisionnement énergétique tout comme le marché financier.