Afin de faire face à la possibilité du retrait des troupes américaines de la péninsule coréenne, Séoul devrait discuter avec Washington de « la flexibilité stratégique ». C’est qu’a suggéré hier Jack Cooper, expert en sécurité en Asie et chercheur principal à l'American Enterprise Institute (AEI), au cours d’un entretien avec l’agence de presse Yonhap.
« La flexibilité stratégique » désigne l’extension du rôle des forces américaines sur le territoire sud-coréen, au-delà de la défense de ce dernier face à la Corée du Nord, jusqu’aux interventions dans des zones de conflit comme celle du détroit de Taïwan.
Le chercheur américain a déclaré que des responsables de l’administration Trump estimaient que la brigade Stryker, force terrestre clé des GI’s stationnées au sud du 38e parallèle, ne devrait pas y être déployée. Comme problème fondamental de l’alliance bilatérale, il a désigné le fait que les Etats-Unis ne considèrent pas la Corée du Sud comme un allié essentiel face à la question relative à la Chine.
Par ailleurs, Cooper a prévu que Washington augmenterait la pression sur Séoul pour qu’elle accroisse son budget de défense. Ainsi, il a conseillé au gouvernement sud-coréen de lui expliquer ce qu’il avait accompli jusqu’à présent.