Face à l'insistance de Donald Trump, les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), réunis à La Haye mardi et mercredi, se sont mis d’accord pour porter d’ici 2035 leur objectif de dépenses annuelles en matière de défense à 5 % de leur PIB. Désormais, les Etats-Unis souhaitent presser leurs alliés asiatiques d’augmenter eux aussi drastiquement leurs frais militaires.
Lors d’un point presse hier, la porte-parole de la Maison Blanche a affirmé croire que si les alliés européens et ceux de l’Alliance atlantique peuvent investir d’autant, ceux de l’Indo-Pacifique peuvent faire de même. Karoline Leavitt a ajouté que ce sera à Donald Trump de mentionner les détails.
Le conseiller de Lee Jae Myung à la sécurité nationale, présent aux Pays-Bas lors du sommet de l’Otan, a confirmé qu’une revendication similaire avait déjà été adressée à Séoul. Wi Sung-lac a toutefois ajouté que pour l’heure, l’exigence de Washington n’est pas encore précise. Selon lui, les deux parties se sont limitées à s’accorder à préparer l’organisation d’un premier sommet Lee-Trump. Tout en menant leurs négociations sur deux pistes et en faisant preuve de flexibilité pour trouver un compromis.