Le président de la République a désigné les chefs de six ministères. Koo Yoon-cheol, ancien directeur du Bureau de coordination des affaires de l'Etat de l'administration de Moon Jae-in, a été nommé au poste de ministre de l'Economie et des Finances. La présidence a expliqué que cet ancien responsable de l'élaboration budgétaire du ministère serait la personne la plus appropriée pour relancer la croissance économique du pays.
Jung Sung-ho, élu cinq fois député sous l'étiquette du Minjoo, a été désigné garde des Sceaux. Selon Kang Hoon-sik, secrétaire général de la présidence, il sera capable de bien réformer le Parquet et le système juridique du pays.
Yoon Ho-jung, lui aussi cinq fois élu député du Minjoo, a été proposé au poste de ministre de l'Intérieur et de la Sécurité afin de rendre plus pratique le système bureaucratique, jugé trop conservateur.
Lee Jin-sook s’est vu confier le ministère de l'Education. L'ancienne présidente de l'université nationale de Chungnam était à la tête de la commission pour la « création de dix universités nationales de Séoul (SNU) ». Cette promesse électorale de Lee Jae-myung consiste à relever le niveau des universités nationales situées dans neuf régions à celui de la SNU, considérée la plus prestigieuse de Corée du Sud.
Kim Jung-kwan, président de Doosan Enerbility, a été proposé au poste de ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Energie, alors que Jeong Eun-kyung, ancienne directrice de l'Agence coréenne de contrôle et prévention des maladies (KDCA), a été désignée au poste de ministre de la Santé et du Bien-être social.
Enfin, Kim Kyung-soo, ancien gouverneur du Gyeongsang du Sud, a été nommé président de la Commission pour le développement régional équilibré, un poste de niveau ministériel.
Désormais, deux ministères restent à pourvoir, ceux de l’Aménagement du territoire et de la Culture.