Selon les données publiées ce lundi par l'Institut national des statistiques (Kostat), l'indice de la production industrielle globale (IAIP) s'est élevé à 112,5 en mai, en baisse de 1,1 % par rapport au mois précédent. Il s'agit d'une diminution pour le deuxième mois consécutif, après une réduction de 0,8 % en avril. C'est également la plus grande chute depuis janvier (-1,6 %).
Cette baisse est principalement due à un recul de 3 % dans la production manufacturière. Plus précisément, celle dans la métallurgie a chuté de 6,9 %, en raison notamment de la faible performance des secteurs de l'automobile et de la construction. L'industrie automobile a enregistré une baisse de 2 %, poursuivant sa tendance à la baisse pour le deuxième mois consécutif. Et, ce, à cause des politiques douanières américaines et de la faible activité des usines aux Etats-Unis.
Quant à la consommation, les indicateurs restent faibles. Si la production dans la finance et l'assurance a augmenté, celle des technologies de l'information, de la communication, du transport et de l'entreposage a diminué.
Les ventes au détail sont restées stables par rapport au mois précédent, avec une augmentation des ventes de biens durables (+1,2 %) et semi-durables (+0,7 %), mais une baisse des produits non durables (-0,7 %). Après une baisse continue en mars et avril, elles n'ont pas rebondi, même après l'exécution du premier budget rectificatif le mois dernier.
Les investissements en équipements ont également réduit de 4,7 %, poursuivant une tendance négative pour le troisième mois consécutif depuis mars (-0,5 %). Cependant, le gouvernement a expliqué que les effets du budget additionnel pourraient prendre plus de temps à se manifester.