Donald Trump a réaffirmé son opposition à la prolongation des mesures temporaires de suspension des tarifs réciproques, qui expirent dans une semaine. Il a souligné une nouvelle fois qu’aucune extension n’était envisagée et qu’il enverrait des lettres aux pays concernés.
La Corée du Sud ne devrait pas faire exception. Washington considère son marché du riz comme une barrière non tarifaire. D’autres revendications, telles que l’ouverture aux importations de bœuf de plus de 30 mois et la hausse des prix des médicaments, pèsent aussi sur le pays du Matin clair.
Parmi les destinataires de ces lettres, le président américain a explicitement cité le Japon. Il a indiqué qu’il pourrait imposer des droits de douane de 30 %, 35 %, ou tout autre taux défini par son administration. Tokyo fait notamment l’objet d’une pression accrue concernant l’ouverture de son marché du riz. Le locataire de la Maison Blanche a affirmé que, même si le Japon a besoin de cette céréale, il refuse d’en importer, estimant que cette ouverture pourrait être une carte facile à jouer pour résoudre le dossier automobile.