Yoon Suk Yeol continue de refuser de comparaître devant le procureur spécial, Cho Eun-suk, et son équipe, qui enquêtent sur les accusations en lien avec sa tentative d’imposer la loi martiale, le 3 décembre dernier.
Hier, l’ex-président destitué a rejeté une deuxième convocation à un interrogatoire depuis sa mise en détention provisoire jeudi dernier. Les enquêteurs ont immédiatement demandé par écrit à l’établissement pénitentiaire de le faire sortir de force de sa cellule afin de l’amener devant eux. En vain. Ce qui les a conduits à fixer une nouvelle tentative ce mardi à 14h.
Parallèlement, leurs investigations sur l’accusation d’incitation aux attaques nord-coréennes contre le Sud visant Yoon progressent. Hier, 24 lieux ont été perquisitionnés dans le cadre de l’enquête sur les soupçons selon lesquels l’ancien dirigeant aurait orchestré l’incursion de drones au-dessus de Pyongyang, en octobre et en novembre derniers, avant son coup de force. Parmi ces sites, les locaux du Conseil de sécurité nationale au Bureau présidentiel de Yongsan, ainsi que le domicile du commandant des opérations de drone, Kim Yong-dae.
Les enquêteurs continuent également d’entendre des responsables actuels et anciens du Service de la sécurité présidentielle (PSS). Ils cherchent à savoir si l’ancien chef de l’Etat leur a ordonné d’empêcher le personnel du Bureau d’enquêtes sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) de l’arrêter, en janvier dernier, alors qu’il était encore en poste.