Les autorités militaires sud-coréennes ont confirmé avoir mené, hier, à huis clos, le premier exercice de défense des îlots Dokdo depuis l’arrivée au pouvoir de Lee Jae Myung.
A l’instar de ce qui avait été pratiqué sous l’administration précédente, des navires de la Marine et des garde-côtes ont participé à cette manoeuvre, qui se tient deux fois par ans près de ces petites îles en mer de l’Est. Aucun moyen aérien de l’armée de l’air ou de la Marine n’a été mobilisé et aucun exercice de débarquement de troupes n’a été conduit.
Un responsable de l’armée a déclaré que cet entraînement à but défensif, était comparable à celle des années précédentes. Avant d’ajouter qu’il s’agissait d’un exercice régulier visant à protéger le pays et les biens de la population.
Le gouvernement japonais, quant à lui, a une nouvelle fois exprimé son mécontentement. Selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, Masaaki Kanai, directeur général du Bureau des affaires asiatiques et océaniennes, a protesté auprès de Kim Jang-hyun, conseiller à l’ambassade de Corée du Sud au Japon, tandis que Daisuke Mibae, homologue de ce dernier à Séoul, a fait part des mêmes objections à Kim Sang-hoon, directeur du département du Pacifique au sein du ministère.
Tokyo a affirmé qu’il ne pouvait en aucun cas accepter cette manœuvre. Pour lui, Dokdo constitue un territoire japonais intrinsèque tant du point de vue historique que du droit international et a exprimé son profond regret.