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Intérieur

Mandat d’arrêt requis contre l’ex-ministre de l’Intérieur

Write: 2025-07-29 11:03:09Update: 2025-07-29 13:32:19

Mandat d’arrêt requis contre l’ex-ministre de l’Intérieur

Photo : YONHAP News

Le procureur spécial, Kim Eun-suk a requis, hier, un mandat d’arrêt contre l’ex-ministre de l’Intérieur, Lee Sang-min, en poste au moment de l’imposition de la loi martiale par Yoon Suk Yeol. Il est soupçonné d’y avoir joué un rôle clé, contrairement à sa déclaration. Lee avait affirmé avoir exprimé son inquiétude lors du conseil des ministres convoqué peu de temps avant l’état d’exception, le 3 décembre dernier.

Plusieurs chefs d’accusation sont donc retenus contre lui : complicité dans la proclamation de la loi martiale, abus de pouvoir ou encore parjure. L’ancien ministre est suspecté notamment d’avoir demandé, le 3 décembre vers minuit, à l’Agence nationale de lutte contre les incendies (NFA) de couper l'eau et l’électricité des locaux de certains médias critiques envers le gouvernement, sur ordre de Yoon. Le tribunal doit l’interroger ce jeudi avant de décider de délivrer ou non le mandat.

De leur côté, les enquêteurs du procureur spécial Min Joong-ki s’intéressent au soupçon d’intervention illicite de l’ancien couple présidentiel dans la désignation d’une candidate aux législatives partielles de juin 2022. Dans le cadre de leurs investigations, ils ont entendu, dimanche, le député Yoon Sang-hyun, qui dirigeait alors la commission d’investiture du Parti du pouvoir du peuple (PPP), l’ancienne formation au pouvoir.

Lors de cette audition, l’élu conservateur est revenu sur ce qu’il avait dit jusque-là, pour reconnaître avoir bien reçu un coup de fil de l’ancien chef de l’Etat, confirmant son souhait de désigner la candidate en question, Kim Young-sun. Celle-ci a finalement été investie et élue au scrutin.
Dimanche, au cours d’un interrogatoire, Yoon a reconnu pour la première fois s’être entretenu avec l’ancien chef de l’Etat au sujet de l’investiture de Kim Yeong-sun.

L’équipe de Min a perquisitionné, hier, les domiciles et le bureau de Lee Jun-seok. Aujourd’hui député du Parti de la Réforme, un autre mouvement conservateur, il était, à l’époque, le patron du PPP. Lee est lui soupçonné d’entrave aux investitures de candidats aux législatives partielles de 2022.

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